di Philippe Jacqué
«Une quantité substantielle de vêtements fabriqués par des Ouïgours subissant le travail forcé est introduite dans l’Union européenne [UE] sans restriction». Telle est la principale conclusion d’un nouveau rapport, publié mercredi 6 décembre par l’université de Sheffield Hallam (Royaume-Uni), le Uyghur Rights Monitor et le Uyghur Center for Democracy and Human Rights, commandé par le groupe socialiste du Parlement européen. En effet, pas moins d’une quarantaine de grandes marques occidentales d’habillement «présentent un risque élevé d’approvisionnement en vêtements fabriqués par des Ouïgours soumis au travail forcé», explique au Monde Yalkun Uluyol, le principal auteur du rapport.
Parmi elles figurent les enseignes Zara, Oysho, Pull & Bear et Massimo Dutti détenues par le groupe espagnol Inditex, numéro un mondial de l’habillement, mais aussi des marques de luxe telles que Burberry, Calvin Klein Europe, Prada, Ralph Lauren, Hugo Boss et Max Mara ainsi que Guess, Helly Hansen, H&M, Levi’s, Mango, Marks and Spencer, Next, Primark et les marques de sport Adidas, Decathlon, Nike ou Puma.
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Parmi elles figurent les enseignes Zara, Oysho, Pull & Bear et Massimo Dutti détenues par le groupe espagnol Inditex, numéro un mondial de l’habillement, mais aussi des marques de luxe telles que Burberry, Calvin Klein Europe, Prada, Ralph Lauren, Hugo Boss et Max Mara ainsi que Guess, Helly Hansen, H&M, Levi’s, Mango, Marks and Spencer, Next, Primark et les marques de sport Adidas, Decathlon, Nike ou Puma.
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