Climatisation : les gaz réfrigérants, une bombe à retardement pour l’environnement

L’usage croissant des appareils rafraîchissants dope la consommation d’électricité et entraîne des émissions nocives pour la planète. Les gaz indispensables pour les faire fonctionner ont un effet réchauffant bien plus élevé que le CO2

di Julie Renson Miquel

Plus de 40 °C en Chine, au Mexique et aux Etats-Unis, 43 °C en Espagne, 45 °C en Inde ou au Maroc… Le monde vient de connaître le mois de juin le plus chaud jamais enregistré, avec des conséquences parfois dramatiques pour les populations. Et le mardi 4 juillet a été une journée record au niveau mondial, tous mois confondus, avec 17,03 degrés. En France, le mercure grimpe à plus de 30 °C depuis vendredi et cette vague de chaleur devrait durer dans le Sud et l’Est. Comment faire face à ces températures qui deviendront de plus en plus fréquentes dans un monde où le réchauffement se rapproche dangereusement de +1,5 degré, seuil maximal de l’accord de Paris de 2015? S’il existe des moyens simples de rendre son logement un peu plus frais, la climatisation est la première solution, de court terme, qui vient à l’esprit, sans laquelle certaines parties du monde ne seraient déjà pas habitables, comme au sud des Etats-Unis.

L’Agence internationale de l’énergie estime à 5,6 milliards le nombre de climatiseurs dans le monde d’ici.

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